Un an après, le projet d’installation d’une antenne relais se concrétise enfin, malgré un refus initial de l’autorisation d’urbanisme. Ce refus, contesté par l’opérateur devant le tribunal administratif, a été jugé infondé par la justice.

En conséquence, la commune de Châteauneuf-Villevieille a été contrainte d’autoriser la construction d’un pylône de 16 mètres de haut, situé entre le village et le col.
Ce rejet initial, dénué de tout fondement factuel, a été décidé sans consultation préalable des services métropolitains ou de l’Architecte des Bâtiments de France pour l’instruction de l’autorisation d’urbanisme.

Le tribunal a donc estimé qu’il ne pouvait être maintenu, jugeant cette décision arbitraire et inappropriée.

À cela s’ajoute un autre revers pour la commune : des frais de justice et d’avocats qu’elle devra supporter dans un dossier perdu d’avance. Une issue prévisible qui aurait pu être évitée si la majorité municipale, sous influence, avait accepté de sortir la commune de la zone blanche, ce qui aurait permis de clore ces projets en cours d’étude.

Parallèlement, un second projet d’antenne relais est actuellement à l’étude dans le quartier des Tourrettes, une fois de plus à proximité des habitations. Les opérateurs poursuivent leurs recherches pour implanter de nouvelles infrastructures, suscitant l’inquiétude des riverains et des élus soucieux de préserver la qualité de vie locale.

Dans ce contexte, la position du maire face à ces projets soulève des interrogations. Est-il réellement opposé à ces implantations ou adopte-t-il une posture ambivalente, entretenant un flou qui dessert à la fois les habitants et la commune ?

Les services préfectoraux avaient pourtant proposé à la commune de sortir du dispositif «zones blanches », une solution qui aurait réglé cette problématique. En acceptant, le maire aurait pu éviter ces conflits sans réel impact sur la population, la zone concernée étant marginale et située en milieu naturel.

Nous reconnaissons les difficultés persistantes liées aux réseaux téléphoniques sur notre territoire. Cependant, il aurait été possible d’envisager des solutions alternatives, mieux adaptées et moins invasives, afin de préserver nos paysages et la tranquillité de nos habitants.

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